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Equine infectious anaemia and mechanical transmission: man and the wee beasties
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Copyright et permissions
© OIE (World Organisation for Animal Health), 2015
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Titre
Anémie infectieuse équine et transmission mécanique : l’homme et les bestioles
Volume
34
Num. périodique
2
Collection
Revue Scientifique et Technique
Date de parution
08/2015
Nbre/N° de page
pp. 513-523
Note-ill.
3 fig. 1 tab., 37 ref.
Resume_FR
Aucun élément crédible n’indique que le lentivirus responsable de l’anémie infectieuse équine se réplique dans l’organisme des invertébrés du. L’infection virale est persistante chez les hôtes équins, le virus étant souvent présent en grandes quantités dans le sang. Cela facilite le transfert du virus d’un hôte à l’autre par les arthropodes hématophages, en particulier lorsqu’un premier repas de sang est interrompu et se poursuit immédiatement sur un deuxième hôte. Les auteurs décrivent les étapes détaillées et la dynamique de la transmission mécanique de ce virus, qu’ils considèrent comme un excellent modèle d’étude. La transmission mécanique peut être efficacement contenue si sa dynamique et les interactions entre l’hôte, le virus et les populations de vecteurs sont bien comprises. La réussite de la transmission du virus est fonction de la quantité de virus présent dans les matériels source, de la survie de l’agent pathogène dans l’environnement, du nombre de repas de sang pris par les vecteurs, du nombre de repas interrompus et poursuivis sur d’autres hôtes, de la proximité entre les hôtes infectés et d’autres hôtes naïfs, de la densité de la population d’hôtes et de la durée de l’exposition des hôtes aux vecteurs. Il est impossible de procéder à des estimations quantitatives définitives du risque d’anémie infectieuse équine, d’autant que le volume de virus présent dans le sang peut changer exponentiellement d’un jour sur l’autre. Les taons peuvent transmettre le virus de l’anémie infectieuse équine au cours des 30 minutes ou plus suivant le repas de sang pris sur un cheval présentant des signes d’anémie infectieuse équine aiguë ; la probabilité qu’un taon interrompe son repas de sang et le poursuive sur un second hôte à une distance de 50 mètres est néanmoins très faible, de sorte qu’il suffit de séparer les chevaux infectés en les maintenant à une distance d’au moins 200 mètres des chevaux non infectés pour briser la chaîne de transmission. Ce constat suppose toutefois qu’aucune interaction humaine n’ait lieu ou ne contribue au risque de transmission virale. Or, le risque associé aux interventions humaines, notamment la pratique bien trop répandue d’administrer plus de 200 ml de plasma aux poulains s’avère plus de dix millions de fois supérieur au risque posé par un taon. L’anémie infectieuse équine peut être contrôlée efficacement si l’on soumet les équidés infectés persistants à un dépistage au moyen de tests sérologiques, car les autres méthodes d’identification du virus infectieux ou du matériel génétique viral sont moins précises ou peu pratiques.
Langue
ANGLAIS
Copyright
© OIE (World Organisation for Animal Health), 2015
Localisation
En ligne
PMID
26601453
Fichier(s) lié(s)
18-issel-513-523
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